C'est sur une note se voulant optimiste que les places financières aux Etats-Unis et en Europe ont clôturé hier soir, ces marchés étant fermés aujourd’hui pour le Vendredi Saint et le seront aussi lundi de Pâques en Europe tandis que Wall Street ouvrira. Les investisseurs ont ainsi entamé la première séance du deuxième trimestre du bon pied, encouragés par les attentes d'une poursuite du redémarrage économique avec les vaccinations et le projet d'investissement dans les infrastructures de Joe Biden.
Sur le mois de mars en Europe, l'activité manufacturière -notamment les PMI- atteint son plus haut niveau depuis près de 24 ans, selon IHS Markit. Toutefois, Jens Weidmann, membre de la Banque centrale européenne, a estimé que la prévision d'un rebond de 4,1% de l'économie cette année en zone euro était compromise par la remontée des cas de contaminations. Le gouverneur de la Banque de France, quant à lui, a déclaré que les nouvelles restrictions n'auront pas d'impact très important sur la prévision de croissance du pays si elles ne sont pas prolongées au-delà de début mai.
"Il y a une véritable fracture en matière de perspectives de croissance entre les deux côtés de l'Atlantique. Mais l'Europe va bénéficier de retombées de la croissance américaine et rattraper son retard sur la vaccination", a déclaré Christian Keller de chez Barclays.
Le dollar a terminé hier soir en recul de 0,28% contre un panier de devises internationales, l’euro étant à plus de $ 1,176.
Le marché pétrolier a glissé après que l'Opep et ses alliés se soient mis d'accord sur un relèvement progressif de la production. Le baril de Brent a clôturé à $ 62,94 et le brut léger américain (WTI) à $ 59,55.
Le cacao est retombé cette semaine sur les marchés à terme. Partie vendredi dernier de £ 1 738 à Londres, la tonne a terminé hier soir à £ 1 713. A New York, elle est repassée en-dessous de la barre des $ 2 400, glissant de $ 2 458 en fin de semaine dernière à $ 2 392 hier soir.
Signe de la lourdeur du marché mondial, en particulier de la situation en Côte d’Ivoire, Abidjan a annoncé mercredi une baisse de 9% de son prix garanti au planteur pour la campagne intermédiaire qui a démarré hier, à FCFA 750 le kilo bord champ. Cette campagne intermédiaire s’achèvera fin septembre pour céder la place à la nouvelle campagne principale 2021/22. Selon les autorités, ce nouveau prix au planteur refléterait davantage la réalité de la situation du terrain car peu de planteurs ont reçu les FCFA 1 000 le kilo réglementaires sur la campagne principale qui vient donc de s’achever. Rappelons que le prix garanti avait été fixé à FCFA 825 lors de la dernière campagne intermédiaire 2019/20. Cette baisse du prix reflète la situation de volumes surabondants, d’une demande mondiale atone face à la situation de la Covid et d’une fève ivoirienne qui resterait chère étant donnée l’application du différentiel de revenu décent (DRD) depuis le 1er octobre, même si cela a été compensée par une baisse de la prime versée pour l’origine Côte d’Ivoire sur les marchés (Lire : Le prix du cacao au planteur en Côte d'Ivoire diminué de 9%).
Toujours en Côte d’Ivoire, les exportations ont baissé de 12% entre début octobre et fin février, à 882 852 t (Lire : Seul le coton performe à l'export depuis janvier en Côte d'Ivoire).Quant aux arrivages de fèves aux ports d’Abidjan et de San Pedro, ils ont totalisé 1,643 Mt entre le 1er octobre et le 28 mars, estiment les exportateurs, soit 0,1% de moins que les volumes sur la campagne précédente sur la même période.
Au Ghana, la récolte intermédiaire se présente très bien. Pour la première fois depuis 2017, on compte plus de 9 cabosses en moyenne par arbre, rapporte Climate24.
Pour la troisième semaine consécutive, le café a encore perdu de sa valeur. La tonne de Robusta a clôturé hier soir à Londres à $ 1 325 la tonne contre $ 1 399 en fin de semaine dernière, tandis que l’Arabica a terminé hier à New York à $ 1,216 contre $ 1,285 la livre (lb) vendredi dernier.
Le Robusta a été quelque peu soutenu par la paralysie du Canal de Panama ces derniers jours, le café du Vietnam, leader mondial de cette variété, prenant cette route pour être acheminé vers l’Europe et le monde. Rappelons que mardi 23 mars, le porte-conteneur Ever Given long de 400 m, large de 59m et pesant 220 000 tonnes (t) a été déporté par une rafale de vent puissante liée aux actuelles tempêtes de sable, barrant le passage du Canal et le trafic maritime mondial entre l’Europe et l’Asie. Le Canal a été débloqué seulement six jours après, ouvrant la voie à la longue file d’attente de navires.
Toujours côté Vietnam mais dans les plantations maintenant, les planteurs des Central Highlands ont subi la baisse des cours mondiaux, vendant leur kilo de café à 31 300-32 800 dongs ($ 1,36-1,42) le kilo cette semaine contre 31 800 à 33 000 dongs la semaine dernière. A l’exportation, le Grade 2, 5% brisures et grains noirs, a bénéficié d’une prime proche de celle de la semaine précédente, à $ 55-60 la tonne. Globalement sur le Vietnam, l’activité commerciale caféière était plus faible, certains acheteurs internationaux commençant à se tourner vers l’Indonésie mais où l’activité est encore balbutiante avec quelques volumes venant de Lampung. A Sumatra, du Robusta a été proposé avec une prime de $ 200 à 220 sur le contrat juillet de Londres contre $ 200-230 sur la position mai la semaine dernière.
A noter que les exportations du Vietnam ont baissé de 17% sur les trois premiers mois de l’année, à 428 000 tonnes (lire nos informations Mauvaises performances du Vietnam à l'export du riz et du café Robusta).
Côté Amérique latine, le Brésil a enregistré une forte accélération de ses expéditions en mars, à 241 589 t de café vert contre 182 615 t il y a un an. Ceci dit, sur 2021/22, on s’attend toujours à une baisse de production chez le leader mondial du café. Mais la nouvelle vague de coronavirus -notamment en Europe- inquiète quand à la réelle reprise de la demande mondiale en Arabica, cetet variété de café étant davantage consommées hors foyers qui sont fermés.
En Afrique, les exportations de Robusta de Côte d’Ivoire ont chuté de 57% à 3 878 t en janvier et février.
Côté entreprises, le géant italien du café, Lavazza, a enregistré des ventes totalisant € 2,085 milliards en 2020 contre € 2,2 milliards en 2019, le groupe familial espérant revenir à ce niveau cette année. Ceci dit, en 2020, le groupe a enregistré un résultat net positif de € 102 millions.
Nouvelle baisse sur le marché du caoutchouc, après une chute de 5% la semaine dernière, les cours clôturant hier sur l’Osaka Exchange à 245,4 yens ($2,21) le kilo contre 248 yens vendredi dernier. Même évolution sur le marché de Shanghai, les cours passant de 14 120 yuans la tonne à 13 850 yuans ($2111,11) hier. La hausse des bénéfices des entreprises industrielles chinoises au cours des deux premiers mois de 2021 soulignant le rebond du secteur manufacturier du pays a été quelque peu éclipsée par la conjoncture au Japon. En effet, les ventes au détail au Japon ont chuté pour le troisième mois consécutif en février. De même, la production des usines japonaises a diminué en février alors qu'un tremblement de terre et une pénurie de semi-conducteurs ont entraîné une baisse de la production de voitures et de machines électriques, ajoutant aux inquiétudes pour une économie qui peine à se remettre de la pandémie. Néanmoins, au pays du soleil levant tout n’est pas morose. Un rapport a montré que le sentiment des grandes entreprises manufacturières s’est amélioré pour atteindre les niveaux d’avant la pandémie au premier trimestre. En outre, les entreprises ont intensifié leurs plans de dépenses en capital, suggérant que l'économie dépendante des exportations bénéficiait d'une solide reprise de la demande mondiale. Ces deux facteurs, conjugués à la hausse de la production des usines au mois de mars tant en Asie qu’en Europe ont permis une reprise des cours hier.
La Côte d’Ivoire a exporté 166,183 tonnes de caoutchouc naturel au mois de janvier et février, en chute de plus de 30% par rapport à la même période en 2020, selon les données provisoires des ports.
L’Inde va lancer un recensement des plantations de caoutchouc naturel avec l’objectif d’établir une base de données sur le caoutchouc, selon KN Raghavan, directeur exécutif du Rubber Board. Le recensement déterminera notamment la superficie réelle en caoutchouc, le profil d'âge des hévéas, la superficie rejetée, le niveau d'adoption de nouveaux clones et l'influence des clones améliorés sur la production et la productivité, etc. Le secteur indien des plantations de caoutchouc est dominé par les petits exploitants qui représentent 92% de la production et 91 % de la superficie plantée dans le pays. Le secteur compte 1,32 million de petits producteurs d'hévéas et leur superficie plantée est d'environ 8,2 lakh (1lakh = 100 000) d'hectares.
Nouvelle chute sur le marché du coton qui n’en finit pas de glisser depuis 4 semaines. Hier, à la veille du Vendredi Saint et de la fermeture du marché de New York, les cours ont cédé plus de 3% pour s’établir à 77,95 cents la livre contre 84,68 cents vendredi dernier. Le dernier rapport hebdomadaire sur les ventes à l’exportation du coton américain montre une forte chute des expéditions tandis que le rapport sur les superficies ensemencées aux Etats-Unis est conforme aux prévisions à 12 millions d’acres.
Le Pakistan a levé mercredi l’interdiction des importations de coton et de sucre en provenance de l’Inde en vigueur depuis près de deux années. Le Conseil de coordination économique (ECC) a autorisé le secteur privé à importer 500 000 tonnes de sucre blanc. Quant au coton et fils de coton, ils pourraient être importés à la fois par les entreprises privées et les organismes gouvernementaux pakistanais. Le Pakistan était l’un des principaux importateurs du coton indien jusqu’en 2019. Selon, Arun Sekhsaria, directeur des exportations à D.D. Cotton, le coton indien aurait une décote d’au moins 4 à 5 cents la livre par rapport aux autres origines. Toutefois, l’autorisation n’a pas reçu un soutien unanime. Le président du Cotton Ginners Forum, Ishan-ul-Haque, a plaidé pour une limitation des importations surtout dans un contexte de l’arrivée de la nouvelle récolte en juin.
L'Inde a augmenté le prix des semences de coton génétiquement modifiées de 5% pour l'exercice qui a débuté en mars, selon un décret du ministère de l'Agriculture et du bien-être des agriculteurs. Le paquet de 450 gramme passe ainsi à 730 roupies contre 767 roupies. Adopté en 2003, le coton OGM de Monsanto domine désormais 90% de la superficie cotonnière de l'Inde. Depuis l'année dernière, les sociétés locales de semences de coton ne payent plus de redevances à Monsanto, acquise par Bayer en 2018.
Au Mali, avec une hausse du prix au producteur et la mise en place d’une assurance auprès des agriculteurs, le ministre de l’Agriculture anticipe un rebond de la production de coton à 810 000 tonnes en 2021/22. Elle était tombée à 147 200 tonnes en 2019/20 (Lire : Rebond anticipé de la production de coton au Mali à 810 000 tonnes en 2021/22).
En Côte d’Ivoire, les exportations de coton ont progressé de 21% à 60 700 tonnes sur les mois de janvier et février.
Au Mexique, la production de coton devrait augmenter de 22% en 2021/22 pour atteindre 1,25 million de balles mais très inférieure au niveau de 2019/20 (1,661 million). Néanmoins, souligne l’USDA, les producteurs font face à de nombreux défis, comme la disponibilité des semences, de l’eau et des intrants, ce qui pourrait faire fluctuer le niveau de la production et la qualité de la fibre. Les importations de coton devraient progresser à 1million de balles (+25% par rapport à 2020/21 et +75% par rapport à 2019/20) tandis que les exportations s’établiraient à 400 000 balles.
Dans un marché toujours volatil, les cours de l’huile de palme se sont appréciés terminant hier à 3 733 ringgits ($900,82) la tonne sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange contre 3 695 ringgits vendredi dernier. Ce serait la première hausse hebdomadaire depuis trois semaines. La demande a rebondi avec une hausse de 27% des exportations d’huile de palme sur le mois de mars par rapport à celui de février tandis que l’huile de soja sur le Chicago Board of Trade (CBOT) grimpait à la suite du rapport du département américain de l’Agriculture (USDA) sur les semis de soja aux Etats-Unis annonçant que les superficies seraient bien inférieure aux attentes.
Les prix de l’huile de palme brute (CPO) ont surperformé au 1er trimestre 2021 dépassant pour la première fois depuis 2012 les $1000 la tonne pour s’établir en moyenne à $965 la tonne, soit à un niveau nettement plus élevé qu’au dernier trimestre 2020 ($820/t.) et de l’année 2020 ($664/t) souligne FitchRatings. Des prix soutenus par les prix robustes de son concurrent l’huile de soja frappée par des conditions météorologiques sèches en Amérique du Sud, la faiblesse de la production et des stocks. Mais, la production devrait rebondir dans les 6 à 12 prochains mois et faire pression sur les prix au second semestre et en 2022 anticipe FitchRatings. Ainsi, l’organisme prévoit que les prix de l’huile de palme seront en moyenne de $700 la tonne en 2021 et $550 la tonne en 2022.
En Indonésie, lors d’une audition parlementaire, le président de Palm Oil Estate Crop Fund, Eddy Abdurrachman, a indiqué que cette année, le fonds, chargé de collecter les taxes à l'exportation sur l'huile de palme pour financer les programmes de biodiesel et de replantation de l'Indonésie, visait à collecter 52,82 billions de roupies ($3,65 milliards) sur les taxes d'exportation d'huile de palme cette année, soit plus de deux fois le montant de 2020 (20,26 billions de roupies). Ainsi, il est prévu d’allouer 49,1 milliards de roupies pour subventionner le biodiesel (28,1 milliards en 2020) et 5,58 milliards pour la replantation (2,7 milliards en 2020).
Les prix à l’exportation du riz sont en recul dans les trois principaux pays asiatiques cette semaine.
Au Vietnam, les prix du Viet 5% se sont légèrement affaissés à $505-$510 la tonne après un sommet de neuf ans à $515-$520 atteint la semaine dernière. Les exportateurs ont été contraints de baisser leurs prix suite à la baisse des prix du riz thaïlandais et indien, a estimé un négociant basé à Ho Chi Minh-Ville.
En Inde, les prix du riz étuvé 5% sont aussi en retrait à $393-$398 la tonne contre $398-$403 la semaine dernière. Les prix ont été ajustés pour refléter une baisse de la roupie indienne, selon un exportateur basé à Kakinada dans l'état sud de l'Andhra Pradesh, tout en ajoutant que la demande est stable.
En Thaïlande, les prix du Thaï 5% ont chuté à un creux de quatre mois à $488-$500 la tonne contre $500-$518 la semaine dernière. Une diminution des prix largement imputable à la baisse des prix intérieurs et du taux de change, le baht ayant perdu 3,5% par rapport au dollar depuis le début du mois de mars.
Au Bangladesh, les réserves en riz sont encore faibles malgré les efforts récents pour importer davantage de céréales. Le Bangladesh a approuvé l'achat de 50 000 tonnes de riz à une entreprise indienne dans le cadre d'un appel d'offres international, tandis qu'il a reçu l'offre la plus basse d'acheter 50 000 tonnes supplémentaires d'une autre société indienne, ont indiqué des responsables.
Après avoir été très enthousiastes sur le sucre, les fonds d’investissements semblent jeter l’éponge au fur et à mesure que les prix de l’édulcorant baissent. Le sucre roux est d’ailleurs repassé en dessous de la barre des 15 cents : partie de 15,19 cents en fin de semaine dernière à New York, la livre (lb) a clôturé hier soir à 14,71 cents. Quant au sucre blanc, il est passé de $ 437,10 la tonne à $ 423,40 hier soir à Londres. Mercredi, il est tombé à un plus bas en trois mois, à 14,67 cents, en réaction, entre autres, à la chute des prix de l’éthanol au Brésil, les confinements heurtant la demande. Ainsi, davantage de canne brésilienne ira à la production de sucre et non du biocarburant.
La demande mondiale demeure faible, notamment en Europe, alors que la Thaïlande a achevé sa récolte avec des volumes plus élevés qu’attendus, ce qui a apaisé ceux qui s’inquiétaient d’un risque de manque de sucre à court terme. En outre, la production devrait se redresser aux Etats-Unis, dans l’Union européenne, en Thaïlande, au Pakistan et en Russie, entre autres.
Ainsi, le courtier StoneX estime maintenant que le déficit mondial sur 2020/21 serait de 3,2 Mt, soit 100 000 t de moins que ses estimations en janvier. Il voit la production en Inde à 31 Mt en 2020/21 (octobre/septembre) contre 32,1 Mt auparavant, et celle en Thaïlande à 7,6 Mt contre 7,4 Mt grâce à de meilleures conditions météorologiques. Il a aussi relevé de 200 000 t ses estimations des Etats-Unis qui atteindraient 8,5 Mt ; le Département américain de l’Agriculture (USDA) a également révisé à la hausse ses prévisions. La récolte dans le centre-sud du Brésil sur 2021/22 (avril/mars) serait, estime StoneX, de 36,1 Mt contre 38,3 Mt en 2020/21.
Pour sa part, Fitch Solutions prévoit un excédent mondial de 8,5 millions de tonnes (Mt) en 2020/21 et 2021/22.
A noter que le Brésil a exporté 1,98 Mt pendant le mois de mars contre 1,42 Mt il y a un an, selon les chiffres du gouvernement. Quant à l’Inde, sur les six premiers mois de la campagne 2020/21, la production des raffineries a bondi d’un cinquième par rapport au premier semestre de la campagne dernière, à 27,76 Mt. Dans le deuxième plus important Etat producteur de sucre, le Maharashtra, 10 Mt ont été produites sur ces six derniers mois contre seulement 5,9 Mt sur la même période l’année dernière. Les exportations ont augmenté, les raffineries ayant bouclé des contrats pour 4,5 à 4,6 Mt sur ce même dernier semestre.
L’annonce, mercredi, par le Pakistan de la levée de son interdiction d’importer du sucre d’Inde en vigueur depuis deux ans, a été saluée hier par l’Indian Sugar Mills Association (ISMA) : « Le redémarrage des importations au Pakistan va ouvrir un autre marché pour les exportations de sucre d’Inde et permettra de s’assurer que l’objectif des 6 Mt d’exportation de sucre sera atteint d’ici septembre 2021. » En effet, afin de contenir les prix intérieurs du sucre qui flambent, Islamabad a autorisé le secteur privé à importer 500 000 t de sucre blanc d’ici le mois de juin. Cette interdiction portait aussi sur le coton et a été levée également.